Dans les milieux plutôt underground de Lourdes, il est une pratique qui rapporte beaucoup à l’économie parallèle, en plus de la drogue, de la contrebande de souvenirs religieux, Lourdes devient le berceau des combats de miraculés depuis que les rassemblements sont proscrits et les pèlerins confirmés confinés. Nous allons nous pencher sur cette pratique relativement nouvelle et comment bien organiser vos combats de miraculés en respectant le dogme du Vatican.
1/ Bien choisir le type d’affrontement.
En fonction du miraculé, il est évident que des sports de combats seront plus difficilement praticables par tel ou tel combat en fonction de son infirmité. Ainsi prenons l’exemple d’un miraculé qui, il y a quelques mois encore, était hémiplégique. Il est évident qu’en ayant passé ces dernières années dans un fauteuil roulant, la pratique de la boxe thaïlandaise sera relativement périlleuse. Mais, en contrepartie, la pratique pendant des années du fauteuil roulant aura su donner à votre champion des bras d’une musculature incomparable. Ainsi votre poulain pourra se diriger vers les combats de boxe anglaise où certes le jeu de jambes est important; mais où les atouts que lui ont procuré le fauteuil roulant non électrique le feront briller.
2/ Respecter les coutumes locales.
Comme nous sommes à Lourdes, et que nos combattants sont des miraculés, il faut toujours penser avant chaque début de combat remercier la Vierge sans qui rien de tout ça n’aurait été possible. Il sera aussi important pour le miraculé vainqueur de remercier la Vierge après son combat. Reprenons notre valeureux boxeur miraculé et imaginez le maintenant après son combat, le visage tuméfié par les coups, hurler à la foule un long : « La Vieeeeeeeeeeeeeerge ! ». Ça à tout de suite de la gueule.
3/ Avoir une tenue décente.
Le Vatican à cela de très respectable qu’il faut porter une tenue décente, les guides touristiques des églises, chapelles et autres édifices en Italie et au Vatican vous feront remarquer que la règle est d’avoir les genoux et les épaules couvertes pour entrer dans un de ces bâtiments aussi appelés maisons de Dieu (alors qu’il n’y réside pas). Ainsi, si vous souhaitez organiser un combat de miraculés dans un église, pensez bien à couvrir ces parties intimes que le Vatican ne saurait voir. Deux options s’offrent à vous, la tenue de combat peut être soit juste au corps, soit ample. La première solution impose l’utilisation de la combinaison de plongée, qui en étant souple et lisse rendra votre combattant difficile à saisir sans pour autant entraver ses mouvements. La seconde solution tend plus vers la djellaba qui saura couvrir votre corps et qui apportera à votre tenue de combat un mouvement de légèreté qui déconcentrera votre adversaire et cachera le mouvement de vos jambes. On peut dire ici que pour la tenue, deux écoles s’affrontent.
4/ Le choix des armes.
Pour pimenter un peu vos combats de miraculés, vous pouvez bien entendu leurs fournir des armes. Attention cependant aux choix que vous allez faire, outre la classique Holy Hand Grenade vous pourrez aussi munir pêle-mêle vos combattants de crucifix, de cierges, voir même d’un cierge pascal si votre miraculé ne fait pas dans la dentelle. L’avantage des combats au cierge est que le bruit de la cire contre la cire est assez discret, ainsi vous ne gênerez pas le public qui sera bien entendu en train de prier pour son champion.
0,2 bonus/ Soyez sport
N’oubliez pas que même si ces combats sont clandestins, vos miraculés se réunissent pour la beauté du sport, alors il n’est pas nécessaire de les entraîner à se battre jusqu’à la mort. De plus, la noyade dans l’eau bénite risquerait de vous apporter des ennuis avec le Vatican. Avec ces conseils, vous savez maintenant comment organiser vos combats clandestins de miraculés dans de bonnes conditions.
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