Participation record aux Européennes, avec un pic de participation de 25% sur le sommet Népalais, les alpinistes du monde entier se sont donnés rendez-vous pour rejoindre l’isoloir le plus haut au monde.

C’est la folie j’ai jamais vu ça, pour voter pour Asselineau on doit attendre 3 heures sous -19 degrés.

Un sherpa

C’est une foule qui s’amasse pour aller voter aux élections Européennes sous la température de -19 degrés par 8848 mètres d’altitude par rapport au niveau de la mer. Les gens font la queue depuis l’ouverture du bureau de vote ce matin, le long du chemin des crêtes, et nombreuses sont les personnes qui perdent patience, comme Denis par exemple.

« J’ai jamais vu ça, tout le monde est là pour voter, tout le monde a fait le déplacement et voilà, résultat des heures d’attente. Un gars devant moi avait arrivé sa carte d’électeur, il lui ont refusé de voter alors qu’il avait fait toute la monté exprès, c’était un des gars de l’UPR, résultat il s’est laissé tomber de la crête. C’est triste mais c’est vraiment une conséquence de la fréquentation incroyable qui a eu lieu cette année. Aux présidentielles de 2012 on était une 50aine, puis en 2017 environ une centaine. Maintenant ce sont plus de 150 adeptes et leurs sherpas qui montent exprès, sans compter les bénévoles qui montent les urnes et ceux qui font le comptage en haut avec les mains gelées. »

La foule à l’ouverture du bureau de vote de l’Everest.

Un record, qui a aussi des conséquences écologiques affolantes, car nombreux sont les personnes qui par impatience décident d’uriner sur place au risque de perdre leur kiki ou ceux qui sautent par ennui, et dont le cadavre restera éternellement là. Mais le pire, ce sont les bulletins non utilisés, qui sont jetés dans l’air directement depuis les isoloirs, particulièrement les bulletins LREM.

« Jamais ils ne partiront ces bulletins LREM, on veut pas de ça ici ça va effrayer nos clients qui votent majoritairement France Insoumise, ou encore le Parti des Sherpas libérés. » nous a confié un Sherpa, inquiet pour l’avenir de la montagne.

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