Un drame qui a lieu tous les jours sous nos yeux continue à se dérouler dans les profondeurs de l’Atlantique. Entre 20 et 200 mètres de fond, les pêcheurs de plastique à chalut, en difficulté depuis la baisse du nombre de plastiques sauvages recensés, tentent tant bien que mal de pêcher de quoi survivre.

Bientôt on aura plus de poissons que de plastique dans l’eau, c’est grave.

Didier, pêcheur à Nancy

Le nombre de poissons dans l’eau a doublé depuis 2012, ce sont maintenant des milliers de poissons et divers animaux marins qui polluent l’océan Atlantique et dévient au fil des courants marins en direction du sud.

« La pêche au plastique est une pratique ancestrale qui demande une propreté d’eau inégalable dans l’Atlantique. L’arrivée des poissons remet en doute toute notre profession, et également la qualité du plastique que vous consommez. Il ne faut pas oublier que c’est le plastique que vous mangez qui est pêché ici, si la viande de plastique est contaminée de poissons vous aurez l’air malin au repas de famille. » a expliqué aux reporters de France Bleu Armorique Didier, pêcheur de plastique à Nevers (Armorique).

Certains producteurs, afin de protéger leurs productions de plastiques, sont d’ores et déjà équipés d’un bateau pour aller combattre les productions et rejets illégaux de poissons. « Notre zodiac, équipé d’un harpon et d’une batterie de voiture, permet au plus vite de tuer les poissons avant qu’ils terminent dans nos filets. Mais c’est trop peu. »

Les productions de plastiques atteignent cette année une fois de plus un niveau extraordinairement bas, remettant en cause toute la filière plastique marine. « Dire que c’est ce qui a causé notre bonheur autrefois qui nous ruine aujourd’hui, j’aurai plutôt faire de l’élevage de déchets nucléaires ou de sacs en aluminium comme beaucoup le font aujourd’hui, ils ont été visionnaires. »

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