Ce qu’il faut bien comprendre, c’est qu’être libéral est à la portée de tout le monde, on peut tomber dans un mode de pensée en allant acheter le pain, changeant de travail ou encore en montant d’un échelon dans l’échelle de son entreprise. « Quand le statut social de l’oppréssé devient plus confortable, celui ci prend ses aises et oublie sa condition historique. » récemment a écrit un sociologue de gauche. Malgré qu’il ne marche plus, il marche quand même.

Lucas, handicapé moteur depuis sa tendre enfance a récemment rejoint le mouvement macroniste, qu’il considère comme « progressiste et novateur ». « Ce que je recherche avant tout dans un mouvement politique, c’est d’être en communion avec les principes des membres, et, bien qu’il y ait des bras cassés et quelques personnes en roue libre, je m’y sens bien »

Ayant dès très jeune un goût pour l’exploitation des plus faibles que soi, Lucas est désormais chef d’une petite entreprise de 5 salariés et 22 stagiaires « pour donner un coup de main occasionnellement ». Bien qu’il ait été très souvent rejeté de part son handicap, il a désormais pris une réelle revanche sur la vie en rejetant les personnes sous diplômées et moins intelligentes que soi.

« Je pense que le seul réel combat qu’on doit mener c’est celui pour soi même, pas pour les autres. Il faut sans cesse aller de l’avant pour écraser les autres. L’année dernière j’étais à Las Vegas, là bas les gens ils ont tout et ils donnent rien. pour moi c’est ça la vraie mentalité de winner que j’aime. »

Paris lui réserve en tout état de cause un avenir radieux, que l’on espère pas trop gâché par la révélation que « pour marcher, encore faut-il avoir une direction ».

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