Loréal, Danone ou encore Michel Blanc sont tant de grandes marques dans le milieu de la grande distribution qui ont récemment pris pour décision de changer partiellement ou totalement leur utilisation du mot « blanc » et de la notion de « blancheur » afin de ne pas s’attirer les foudres du mouvement Black Lives Matter. Cependant, ce sont également bon nombre de particuliers qui ont commencé à réfléchir aux concepts de racisme systémique, faits racistes, et ont fait ressurgir un terme phare de l’extrême-droite (ndlr après le mot arabe évidemment) : le racisme anti-blanc.

« Lorsqu’à la fin du confinement, j’ai revu mon collègue Patrick qui est le comptable de la société, et, qu’on se le dise bien, j’ai eu peur de lui tellement il était laid. Il a totalement changé pendant le confinement, n’a plus pris soin de lui et a perdu 5 kilogrammes. Sincèrement je penser retourner à la maison oublier la laideur de son visage qui hante encore les cauchemars de mes cauchemars. Blanc, blanc et laid, c’est vraiment un combo surprenant d’autant plus pour une personne qui comme moi est noire de peau. Je pense qu’il se sent exclus car il est laid, personnellement je pense que tant qu’on ne m’oblige pas à le regarder son existence ne me répugne pas que ça. » a expliqué sa collègues Nancy, qui a depuis quitté son travail.

Pour sa part, Patrick ne comprends pas sa laideur et invoque le « racisme anti-blanc » qui expliquerait sa mocheté aux yeux du monde. « Je ne suis pas moche, c’est votre racisme qui est moche. C’est parce que je suis blanc, fier d’être blanc et heureux d’être patriote que vous dites que je suis laid? Vos injonctions sur ma beauté physique ne me touchent aucunement et Nancy devra s’expliquer en justice de ses actes.« 

Le miroir sera également sur le banc des accusés pour avoir reflété une mauvaise image de Michel, trop laide et trop peu bronzée.

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