Le temps passe si vite, on s’en rend compte quand on a des enfants et qu’ils grandissent, comme on voit grandir une graine de quinoa dans le sol d’un pays en guerre.

Né en 2015, le petit Charlie est le fils d’un indigné, qui a été en 2015 choqué par ce qu’il a vu dans les médias, notamment cette haine et ces meurtres.

Le monde a besoin de plus d’amour et de moins de guerres.

Dylan (feat Miss France)

Dylan, le père du petit Charlie qui n’est pas Charlie explique en quoi il était Charlie.

« Lorsque j’ai vu les terroristes arabes porter atteinte aux valeurs de la République, qui sont le droit de caricature et le droit de grève, j’ai tout de suite changé ma photo de profil Facebook afin de montrer mon indignation et mon côté complètement fou-fou. Autour de moi, tout le monde pleurait, enfin sur les réseaux sociaux, en vrai tout le monde s’en foutait. J’ai voulu appeler mon petit Charlie en signe de pluralité et thermodynamique des fluides en espace confiné, et aussi pour rendre hommage aux soldats américains qui sont morts au Koweït pour sauver Leila. » a expliqué Dylan aux micros de France Azur.

Mais, l’année dernière, Dylan s’est rendu compte que son fils Charlie est raciste, transphobe et antisémite au plus haut degré, allant jusqu’à fabriquer des kippas en papier mâché pour s’en servir de frisbee. (Actes pénalement répréhensibles par le Crif). Pour Dylan, c’est le drame.

Moi qui voulais qu’il soit un type comme tout le monde, il sera finalement différent, je ne comprends pas en quoi j’ai merdé, peut-être aurais-je dû le circoncire.

Dylan