Les transports en commun, c’est toujours une affaire difficile, surtout en ville. Rater son bus, son métro, ce sont des choses qui arrivent souvent dans nos grandes villes. Ainsi, c’est une mésaventure semblable qu’a connu Jean-Claude samedi dernier.
Avec les grèves de la RATP, j’ai eu peur de rallonger mon travail quotidien.
Jean-Claude
« Quand je suis parti le matin, pour mon trajet quotidien de 40 minutes, j’ai écouté la radio avant d’aller attendre le métro, à 5 minutes de chez moi. Les grèves, les retards, les contrôles, toutes ces variables sont évidemment des sources de stress le matin, on ne sait jamais trop quand on va arriver. » nous a raconté Jean-Claude, qui souffre de troubles de la mémoire chronique, lui faisant oublier qu’il habite à Châteauroux.
De nombreuses personnes néo-rurales souffrent de ce genre de problèmes de mémoire post-traumatiques, et attendent des heures au bord de la route, en pensant que c’est un quai de métro.
« En tant que traumatologue, je suis plus de 45 patients en arrivage de la capitale, qui ont souvent des traumatismes liés aux transports en communs, aux bruits et aux odeurs de la ville. Ainsi, ils oublient souvent les inconvénients de vivre à la campagne : plus d’odeurs dérangeantes, plus de travaux et surtout plus de retards sur les transports car n’y en a plus. » nous a expliqué Richard Dieu.
Les personnes comme Jean-Claude, qui s’imaginent que le métro existe à Châteauroux reçoivent donc un accompagnement psychologique et affectif dédié, les habituant petit à petit à la campagne. Des hauts-parleurs avec des bruits de travaux, ainsi que des casques de réalité virtuelle diffusant des quais de métro en 3D. Un accompagnement, qui pour beaucoup est la transition salvatrice.
Les débuts sont durs, mais les personnes s’habituent, il faut les écouter et être avec eux.
Richard Dieu
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