Une histoire assez cocasse vient de se dérouler à Paris, la semaine dernière, remettant en cause la légitimité des provinciaux de s’exprimer librement.

En visite à Paris, ce sont deux touristes provinciaux, venus de petits villages paumés hors Paris, qui ont été désagréablement surpris de la quantité de bruit de la capitale. « Nous venons d’un petit village dans le Gers, et à vrai dire hormis le bruit des chasseurs, des meurtres et des chiens qu’on enferme dans la cave, la vie y est plutôt calme. Mais, le fait est qu’on a dû changer de train à Paris, et mon mari a été réveillé par les bruits du périph alors qu’il était entrain de faire une sieste vu qu’il venait de faire les foins la semaine d’avant. J’avoue que c’est pas si grave que ça mais il a ensuite été grognon pendant 7 jours et 7 nuits quand on était à Amiens, il a ronflé tout du long et j’ai ainsi passé de très mauvaises vacances à cause de ça. »

Ainsi, la solution qui leur est directement venue à l’esprit est de faire un procès au périphérique, que leur fils avocat défendra en avril prochain. Valérie Pécresse défendra pour sa part le périphérique. Un procès en perspective très médiatisé, vu que potentiellement le périphérique pourrait être totalement interdit suite à la jurisprudence du coq maurice en province.