Un remaniement au poil. Ce vendredi 3 juillet au matin, la célèbre barbe d’Edouard Philippe a annoncé sa démission du poste d’Édouard Philippe.

À Matignon, la nouvelle n’a que peu surpris. « C’était un secret de polichinelle », nous glisse un membre du bureau du Premier ministre.

« Tout le monde voyait bien qu’elle cherchait à partir. Je pense que c’est mieux ainsi. »

Il faut dire que la barbe virait déjà vers d’autres couleurs depuis longtemps, telle une mairie de grande ville aux dernières municipales. « Le blanc, c’est la couleur de la sagesse, et de l’espoir », a déclaré ce matin Édouard Philippe dans un communiqué officiel très touchant. Le gouvernement a d’ailleurs salué « une décision juste et bienvenue ».

Du côté de l’opposition, le ton est plus cynique. « Espérons qu’elle ne sera pas victime de racisme anti-blanc », plaisante un conseiller municipal PCF sur Twitter. Cette déclaration aurait d’ailleurs rendu vert Eric Zemmour, qui s’est vite repris pour éviter d’avoir la couleur de l’islam.

À gauche et notamment dans les collectifs antiracistes, les militants craignent que cette démission ne soit qu’un écran de fumée pour détourner l’attention médiatique des violences policières. Accusations auxquelles Édouard Philippe aurait répondu : « Oh, la barbe ! »