La proposition du gouvernement d’Emmanuel Macron et de privatiser l’Academie Francaise crée des remous.
Tout ce qui peut devenir une société doit le devenir, au plus vite. De plus, ça empêchera ceux qui n’ont rien à dire et pas le sou de s’exprimer.
Emmanuel Macron
Le projet présenté récemment par Emmanuel Macron à l’assemblée nationale est « audacieux, mais va permettre à la langue française de s’enrichir, tout en remplissant les caisses de l’Etat assez rapidement », nous a confié aux micros de Francheinfo Emmanuel Macron.
« Chaque mot commencera a être taxé en fonction de son utilisation et breveté pour que chacun puisse en devenir également propriétaire. Ainsi, si le mot fesse est désormais possédé par monsieur Balkany par exemple, il faudra lui payer une redevance à chaque fois que vous l’utilisez, ce qui lui permet de gagner quelques écus. » a confié le rapporteur de la loi proposée.
Le Petit Larousse Junior, interrogé par un de nos journalistes, nous a fait part de ses réserves, surtout concernant le second pan du projet. Car le ministère de la Culture, dans une interview parue dans le magazine Francheinfo, a en effet laissé se profiler le brevetage de tous les mots disponibles a l’INPI. C’est ce « passage en force » rue des minimes qui inquiété la profession, notamment le petit Fredéric, 3 ans, amateur de dessin d’alphabet dans sa soupe. « J’ai peur de ne plus avoir assez d’argent pour m’exprimer sous peu car les réserves de mes parents sont déjà épuisées, je pense envisager commencer à prendre un crédit mais je risque de ne plus avoir grand chose pour payer mes études. Je pense que la solution la plus sage pour le moment. », de quoi inspirer les politiques qui utilisent beaucoup de mots pour dire pas grand chose.
Les lettres seront elles comprises dans la mesure? Une question au Scrétaire d’Etat Cédric O a été adresse par le député Jul Y. sur le sujet, restée pour l’instant sans réponse.
Jerome W. et Antoine G.
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