Certains ne vont pas chanter tout l’été. Sur le site Change.org, une pétition déposée fin juin pour réclamer la mort de tous les touristes parisiens a déjà été signée par plus de 45 000 cigales.

La pétition intervient dans un climat tendu entre les cigales et les exilés estivaux. « Un couple de parisiens a déjà demandé notre extermination car notre bruit ne leur plaisait pas », raconte Cassy Gale. La présidente du mouvement Stop aux Touristes Parisiens (STP) considère que cette nouvelle pétition est un juste retour des choses.

Mais il n’en va pas ainsi pour tout le monde. Karine Secticid, du Comité de Rassemblement Anti Cigales (CRAC), ne l’entend pas de cette oreille. « Les cigales ont des revendications totalement absurdes. Les nôtres sont une mesure salutaire de santé publique« . Le mouvement, qui vise par ailleurs à faire inscrire les soirées verre de rosé-rooftop-polo sur les épaules au patrimoine mondial de l’UNESCO, a déposé plainte auprès du Défenseur des Droits comme victime de « racisme anti-parisien » (RAP).

Face au tollé provoqué par la pétition, l’ONU a été mandaté pour trouver une solution rapide. Afin de résoudre le conflit, le Secrétaire général de l’ONU, M. António Guterres, a annoncé lors d’une réunion extraordinaire la création « d’un État rien que pour les Parisiens, sur leurs terres promises du Lubéron« . Les cigales n’auront plus qu’à chanter le temps béni des colonies.