L’Etat a enfin revu ses copies sur les salaires des artistes graphiques, et a permis des nouvelles libertés dans la rémunération des artistes, une demande faite par les acheteurs depuis de nombreuses années.
En effet, le parlement a étudié la proposition de loi dite « Visibilité et/ou passion », proposée par Maximilien Hurde (LR). Le fond de cette loi est de permettre aux acheteurs de prestations des métiers graphiques comme dessinateurs, photographes, graphistes ou designers de payer les prestations fournies en visibilité ou en passion, tout en offrant aux prestataires de payer leurs loyers également en visibilité ou en passion.
Ainsi, par cette loi nouvelle, la visibilité devient officiellement une monnaie d’échange au même titre que l’argent ou les pipes, permettant la mise en place de systèmes alternatifs de paiement que par de l’argent, et remettant en cause la notion même de bénévolat.
J’ai des doutes.
Syndicat des bailleurs
« Je vous avoue que je ne suis pas certain que nous pourront accepter la visibilité en moyen de paiement, si nous-même ne pouvons pas utiliser cette monnaie pour payer des trucs ou même acheter des trucs, voire ne plus consommer de trucs. Ça me pose donc problème, oui, légèrement. » a exprimé Didier, un bailleur à Montauban qui a peur de se faire arnaquer en visibilité, et de retrouver à aller payer en pièces rouges au Lidl.
Quant à eux, les graphistes, ils ont exprimé leurs « craintes quant à la possibilité de se nourrir à long terme grâce à un peu de bonne volonté et beaucoup de fumisterie. », propos immédiatement modérés par le ministre de la fumisterie et des finances publiques qui a expliqué que « ça n’a rien à voir avec son ministère voyons. »
Le mystère reste entier quant à la mise en place concrète de ce dispositif, qui sera sans doute aidé par la mise en place de bracelets électroniques de comptage de la visibilité réelle de la personne, qui permettra en plus de traquer les graphistes pour pouvoir les viser au moment de payer les cotisations.
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