C’est le résultat d’un sondage qui a été envoyé à plus de 15 gendarmeries en période hivernale, les plaintes pour harcèlement sexuel sont toujours la méthode préférée par les forces de l’ordre afin de démarrer un bon gros feu dans le poêle à bois de la gendarmerie.
On écoute les plaignantes, mais beaucoup portaient des jupes, c’est un peu de leur faute alors quand même non ? Dans ce cas nous on brûle ça direct.
Gendarme interrogé par nos soins
Les différentes plaintes utilisées pour démarrer les feu en général dans les gendarmeries sont d’origines diverses : plaintes pour viol, pour harcèlement sexuel, corruption, blanchiment d’argent public, paradis fiscaux. « Tous ces dossiers finissent immédiatement à la poubelle ou au feu, juste pour économiser du temps et nous concentrer sur les dossiers les plus importants comme les recherches sur les gilets-jaunes ou leur garde à vue par exemple, avant hier sans faire exprès j’ai fait tomber au feu un dossier d’un certain Steve, Didier m’a engueulé en rigolant et ensuite mettant de l’essence dessus, j’ai pas trop compris. » nous a confié un des gendarmes, en jetant à la broyeuse le dossier d’un certain Patrick B.
Bien connue par la police des polices, l’IGPN, ces pratiques sont encouragées par la dernière circulaire du 36 mars dernier :
[…] Il nous paraît tout à fait logique que la première des libertés d’un agent d’une des juridictions de maintien de l’ordre est et restera tout de même les dossiers qu’il ou elle choisira ou non de traiter. Appelée « liberté de choix de la juridiction » elle permettra à chaque agent de choisir quelle plainte il a le droit de choisir. Il convient à chaque agent de savoir s’il souhaite prendre des plaintes pour chat écrasé, manifestant jeté dans la rivière ou pas. […]
De nombreux Hommes politiques ont déjà exprimé leur farouche opposition à des projets de la sorte. Jean-Luc Mélenchon a expliqué que cette mesure « est avant tout anti-gauche, une méthode comme une autre d’amener l’extrême droite dans les urnes. », tandis que François Mitterand s’est avant tout dit « triste pour la démocratie, qui en perd une de ses valeurs fondamentales : celle de s’exprimer, qu’on soit mort ou vivant. »
Pour sa part, le président de la république Emmanuel Macron s’est dit « rassuré que la gendarmerie arrive encore à se renouveler, et grâce au networking d’open-innovation nos gendarmes arrivent à open-sourcer le cloud et à think-tanker en toute freedom. J’en suis happy. »
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