Du jamais vu : les franciliens ont récemment tous opté pour un moyen de transport écologique, fiable et pas cher. Profitant de la grève des transports franciliens, de nombreux Parisiens, encouragés par leur gourou Anne de Paname, ont changé leurs habitudes de transport, mais ont découvert également les problèmes du moutonnisme.

Pour moi le vélo c’est une grande première, j’ai même pas le permis vélo d’ailleurs. Attendez, il en faut pas ?

Ange-Marie-Elise-Anne

« Découvrir que j’habite à 2 minutes de mon lieu de travail alors que je mettais habituellement plus de 3 heures matin et soir en RER et payais 70 euros d’abonnement par mois, ça a été un vrai déclic à vrai dire. » nous a expliqué Nadine, usagère du réseau francilien pas très maline mais qui doit apprécier l’odeur de la sueur dans le RER bondé sûrement. Ne jugeons pas les fétichismes.

« Pour ma part, c’est vrai que j’appréciais pas trop le fait de faire le trajet de 6 kilomètres qui me sépare de mon travail en voiture, quand j’ai franchi la barre des 3 heures de trajet par jour et plus de 600 euros par mois pour la voiture, j’avoue que j’ai remis en doute ma consommation et mon mode de vie. D’autant plus que le soir j’allais en salle pour faire du vélo de salle, et je payais 35 euros de plus par mois pour ça. Je crois que j’aimais bien me faire enfler. » nous a confié Michel, 36 ans, fan de la sodomie étatique à grande échelle, qui s’est récemment suicidé pour son 5ème burnout lié à son arrivée en retard au travail.

Ces changement massifs de mode de déplacement ont déclenché ce lundi des embouteillages monstres, à cause des pistes cyclables non adaptées à un trafic de grande ampleur, Porte de Lilas ce sont plus de 7 kilomètres de bouchons et 700 litres de sueur qui attentent au feu rouge avec leur vélib, tandis qu’à Nation ce sont 7 kilomètres de bouchons et plus de 700 vélos qui attendent actuellement pour traverser la place.

De plus en plus de Français découvrent que bien qu’en regardant chaque année le Tour de France à la télé, pas besoin d’avoir des pentes à 178% pour tenter d’opter pour un mode de déplacement plus sain pour soi et la société, inventé bien avant la voiture, il a tout l’avenir devant lui.

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