Un des pompiers, 45 ans, a affaire à des problèmes de pets à répétition suite à l’incendie, tandis que son collègue a des plaques noires sur le thorax et les avants-bras avec marqué « Johnny Hallyday forever ». Ces deux personnes qui souhaitent garder leur anonymat afin de préserver leurs familles sont actuellement en quarantaine à l’hôpital de la Salpêtrière. Chambre à protection d’air, aspiration centralisée, « rien n’est encore connu par les autorités, si ce n’est que c’est bien un virus nain, et qu’il est d’un genre nouveau », nous a expliqué Régis Dumont, spécialiste en épidémiologie.
Leur état de conscience est très inquiétant, et leurs symptomes sont inouïs pour le corps médical tout entier. Ils répêtent « Tout va bien on n’a rien c’est juste des tatouages » en continu. Deux experts de Stockholm nous ont rejoint en urgence ce matin tout comme la directrice de l’OMS, Brigitte Krütoph
Régis Dumont, épidémiologiste
« Nous ne pouvons pas vous donner plus d’informations pour le moment, tout est secret défense et nous en savons trop peu. Ce que nous pouvons vous dire c’est que nous sommes dans un niveau d’alerte maximal, ce qui n’a jamais été le cas depuis que je travaille ici, soit 43 ans » nous a précisé un des témoins dans les couloirs de la Salpêtrière, alors que l’armée commençait à filtrer les entrées et sorties pour garder la presse éloignée.
Deux des pompiers qui sont intervenus pendant l’incendie ont été touchés par ces symptômes que les spécialistes nous ont décrits comme proches de la « peste Turque mais avec des similarités avec le virus Bobola. Son nom serait le Virus Mandrill, du nom de l’animal qui l’a répandu pour la première fois à Bornéo en 1856. Ce virus est très volatile et pourrait se répandre très vite en France puis dans le monde. » Les autorités se sont rendues sur place dès maintenant pour envisager les risques et prendre des mesures d’urgence afin d’endiguer une potentielle pandémie.
« Il y a de fortes chances que la maladie soit directement sortie d’une des reliques, voire de plusieurs, qui se sont ouvertes au moment de l’incendie, et ce qui nous fait à l’heure actuelle le plus peur serait que deux virus se soient transfusés et aient genré ndlr cela signifique que les virus se sont combinés ce qui serait une nouvelle inquiétante. » Nous explique Brigitte
Krütoph, lors de son arrivée sur place.
Masques à gaz, parois hermétiques mais surtout salles d’isolement. C’est désormais le quotidien en observation que doivent vivre ces deux pompiers tant que leur état précis n’est pas connu. Pas de visite de leurs proches, ni même de communications avec l’extérieur, tout est actuellement sous contrôle du ministère de l’intérieur, comme nous a indique Jules Dentremont, coordinateur des opérations de vigilance épidémiologiques.
« Tant que les personnes sont confinées, nous ne craignons rien de ce côté là, mais c’est plus du côté de la Cathédrale et des reliques encore à l’air libre que nos regards se tournent car rien encore n’a été fait sur place. Il aurait pu avoir le temps de se répandre notamment auprès des spectateurs présents sur place. »
Nous appelons à la plus grande vigilance et diffusons le numéro d’urgence si vous voyez apparaître un quelconque symptôme après avoir assisté à l’incendie. Nous sommes en pleine situation de crise, chaque témoignage peut nous être utile pour aller de l’avant.
Jules Dentremont
Nous invitons toutes les personnes qui ont des symptômes nouveaux à contacter les autorités compétentes ou le numéro vert ci dessous, et appelons à la plus grande vigilance.
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