C’est une première pour deux spécimen rares de punk à chiens bretons élevés en captivité et nés au zoo de Rennes, une naissance de deux petits « crados » comme on les appelle, a eu lieu dans leur enclôt de la section mammifères, à côté des taupes.

Nous ne sommes pas très optimistes quant à ses chances de survie si nous ne lui donnons pas sa 8.6 au plus vite.

Thierry Renard

Événement magnifique pour toute la région Bretagne, la naissance de deux spécimens de punk à chien redonne espoir à tous les fans de l’espèce, actuellement en voie de disparition dans l’ouest de la France. « Nous n’y croyons pas, c’est le fruit d’années d’efforts et de beaucoup de gauloises, mais nous avons réussi. Le plus dur a été de les pousser à s’accoupler car leurs odeurs respectives les repoussaient comme deux aimants, grâce à 2800 litres de désodorisants et 3 sapins odorants de voiture, nous avons réussi. » a expliqué Thierry Renard, chef du développement interne du zoo de Rennes.

Animal de meute à très mauvaise réputation dans la population française, c’est une espèce qui a pourtant tout un rôle dans la biodiversité du bassin rennais. Fouillant les poubelles et triant les déchets, terminant les bières trouvées dans la rue et ramassant les tickets de jeux de grattage usagés pour « vérifier », ils contribuent à la propreté de nos régions grâce à leur comportement social.

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le cri du punk

Avec seulement 500 spécimens restants, pour la plupart en malnutrition et en déshérence, leur potentiel reproductif avait petit à petit réduit jusqu’à tomber à moins d’un enfant pour 7 femmes punk à chien, ce qui explique en grande partie la réduction des spécimens.

La naissance de nouveaux congénères permet de rêver à un avenir radieux pour une espèce qui est classée comme « menacée » par l’office national des animaux rares.