Dans l’affaire de l’explosion de l’usine Lubrizol à Rouen, c’est décidément rebondissement sur rebondissement, après que les autorités aient décidé de distribuer du Febreze aux locaux afin de traiter le problème de l’odeur et des vomissements à la source. « Avec ces distributions de Febreze, nous avons voulu montrer que les problèmes de nos concitoyens sont réellement le coeur de notre combat. Ainsi, nous agissons. » a déclaré à ce moment Michel Guinin, ministre des odeurs.
Opaque quant à l’origine réelle des fumées et à leur composition, l’Etat n’a pour le moment pas décidé de s’exprimer avant l’avis des experts quant aux risques et aux conséquences. « Il faudra prendre le temps de rendre compte aux Français sur la composition du boum et du splach. Mais pour le moment on avoue qu’on s’en tapote gentiment le saucisson. » a déclaré sur RTK le porte parole du gouvernement.
Il faut bien comprendre qu’on y comprend rien au fait.
Christophe Castaner
« Evidemment que comprendre ce qu’il s’est passé est notre priorité, mais on a d’autres chats à fouetter vous voyez. C’est pas que Rouen on s’en fiche mais bon, de toute façon pour ce qu’il y avait à Rouen … Un peu de fumée et des odeurs de merguez brulées ça me rappelle juste les gilets-jaunes et leurs baraques sur les ronds-points. Autant dire que c’est pas les souvenirs les plus jouasses du quinquennat. Non mais si Rouen encore était une ville touristique, je dis pas on mettrait en place un petit leetchy des familles et on enverrait des experts, mais là pour quelques bidons de lessive et un peu de fumée on va pas rappeler Jacques Chirac depuis l’au-delà.
L’enquête est actuellement désormais en cours, un plombier et un chef cascadeur sont sur place afin d’estimer l’ampleur des dégâts et ainsi dresser un premier bilan de ce tournage Français de Tchernobyl.
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