Une équipe de scientifiques de l’université Brighton en Angleterre vient de terminer une enquête de plusieurs année soulignant que l’on passerait en moyenne 7 ans de sa vie à essayer, en vain, de brancher sa clé USB correctement.
Cette nouvelle, loin de rassurer les employeurs regardants sur la productivité de leurs employés à été publiée par la scientifique New Scientist en début de semaine. En effet, bien que surprenante, cette étude nous permet de chiffrer le temps passé au cours d’une vie à se battre pour trouver le sens selon lequel insérer sa clé USB. Outre la stupéfaction de chacun à l’annonce de ce chiffre, cette information pourrait dès à présent se répercuter sur le monde du travail.
Le PDG d’Amazon a ainsi annoncé dès mardi que des calculs au prorata du temps passé dans l’entreprise seront très prochainement envisagés dans la perspective de déduire ce temps de travail non productif des salaires mensuels. Bien que n’impactant pas les livreurs et les préparateurs de commande de ce géant commercial, nombreux sont les secteurs d’activité de la multinationale qui seront directement touchés.
Pour Ty Rogers, le porte parole de la firme américaine « il est totalement inadmissible qu’un tel temps soit considéré comme un temps de travail effectif ». En effet, dans bien des entreprises le temps de préparation ou de mise en tenue se fait en dehors des heures de travail. Il est donc selon lui tout à fait normal que ces étapes préparatoires soient elles aussi considérées comme des périodes chômées.
Le ministère du Travail a par ailleurs annoncé qu’une nomenclature appuyée sur les Catégories Socio-Professionnelles (CSP) serait prochainement mise en place afin de définir les domaines dans lesquels l’usage de la clé USB sont les plus courants. Un recalcul des droits à la retraite serait ainsi mis en place en fonction de ces estimations.
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