« C’est un pas en avant énorme pour l’égalité entre les personnes mal- ou non-voyantes, et les personnes voyantes. » a exprimé Jean-Yves Guignon, président de la société française des personnes aveugles ou presque-aveugles.
Dans le cadre de notre « vision 2024 » nous avons prévu la conduite, la chasse ou encore le pilotage d’avions de chasse.
Jean-Yves Guignon
Dans le programme vision 2024, l’objectif est affiché clairement : permettre aux personnes mal- ou non-voyantes de pratiquer nombre d’activités pour le moment réservées aux personnes voyantes. « C’est de la discrimination, et dans son programme de lutte contre les discriminations présenté à l’assemblée récemment, Manu a notamment évoqué le sort des personnes non-voyantes. L’objectif est de les intégrer à des activités de voyants, pour ainsi les faire entrer activement dans la société, mieux les accompagner et ainsi les faire aller en avant. »
Les accompagner vers la conduite, c’est un premier pas qu’offre la start-up française Drive-Blind, en inventant un ingénieux système de levier de vitesse en braille, permettant ainsi aux personnes de reconnaître la vitesse enclenchée, et ensuite de la changer. « Ce système m’a permis de retrouver la joie de la conduite que j’ai perdue depuis que je suis aveugle, j’envisage désormais de reprendre la moto également. » nous a témoigné Michel, un non-voyant.
« Bien évidemment, c’est uniquement un premier pas, ensuite nous pourrons également envisager d’intégrer des personnes aveugles dans des escadrons de pilotes de chasses ou de tireurs d’élite, mais également en tant que photographes ou caméramans. Ce n’est qu’un premier pas mais qui prédit un futur plus radieux pour les personnes qui ne voient pas. » a expliqué Fabien Trune, délégué d’Etat aux personnes non-voyantes.
L’évolution est visible à l’oeil nu.
Fabien Trune
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