On connaît l’argumentation dans nos pays du Nord « pense aux petits africains Lilian, finit ton assiette s’il te plaît ou il va mourir de faim dans d’affreuses souffrances mangé par un boa et de malnutrition », mais on a du mal à imaginer la même chose se dérouler en Afrique. Pourtant ça s’est passé samedi dernier, a témoigné madame Nd’yale au Camemoun.
Il m’a dit « j’ai plus faim », je n’ai su quoi répondre, je sais qu’en France on dit à l’enfant de penser aux petits africains, mais mon enfant est petit et africain.
Madame Nd’yale
« Convaincre votre enfant africain qu’il faut finir son assiette, sans pour autant le culpabiliser dès son plus jeune âge sur le sort des moins chanceux que lui, c’est une vraie difficulté. J’ai essayé de faire un parallèle avec les enfants Éthiopiens mais maintenant que mon enfant est scolarisé, il est à jour sur le fait que même en Ethiopie on est en mesure de s’offrir le luxe de ne pas finir son assiette. » nous a expliqué cette mère, désemparée.
Ainsi, les experts conseillent de juste laisser les enfants manger à leur faim car ils sont libres de choix et déconseillent aux mères de montrer des photos de petits chinois morts pour culpabiliser leurs enfants et ainsi les forcer à manger. De plus, les experts ont classé les brocolis comme aliment à risque « d’étouffement et de suffocation pour les enfants de tous âges ».
Je lui dirai juste que si il finit pas son assiette c’est un Nazi et basta.
Madame Nd’yale
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