Pour la seconde fois en deux semaines, la diffusion de la caricature du prohète des athées provoque de violentes émeutes à Moulins, entre partisans de la liberté de blasphème, et partisans du respect de culte des athées. Les forces de l’ordre appellent au calme.

« Nous ce que nous souhaitons c’est qu’on respecte ce en quoi on croit. » c’est sur ces mots que Jean Richars, un des membres du comité athée de Moulins a insisté, avant d’aller tagguer « Dieu est mort » sur une porte de garage. Un acte lourd de sens à l’image des violentes émeutes qui ont éclaté dans la ville lors des dernières semaines, et dont Jean Richars a joué le rôle central. « Il est évident que le thème de la croyance est un thème qui me touche tout particulièrement, depuis que je ne crois plus en rien après que copine m’ait trompé en vacances avec une connaissance, cependant la publication de cette caricature a été pour moi ainsi que le comité des athés de Moulins un réel déclic. »

Diffusée largement sur les réseaux sociaux ainsi que dans de nombreux médias, cette caricature est à l’origine publiée dans le média satirique « Valeurs Actuelles », coutumier des provocations envers les athés. On compte désormais un total de plus de 100k partages sur twitter pour cette caricature, qui malgré « qu’elle peut ne pas paraître choquante dans un premier abord, constitue tout de même un affront considérable, même si possiblement accidentel, envers nos croyances voilà pourquoi j’ai lancé cet appel à la mobilisation contre les caricatures de prophètes en général. » a expliqué le jeune homme.

Plus de 30 gobelets en plastiques non recyclables placés dans des poubelles jaunes, et quelques tags respectueux mais engagés ont été dispersés dans Moulins en signe de mécontentement de la part des athés de Moulins, qui se veulent engagés tout en restant respectueux.

L’affaire pourrait prendre un tournant plus complexe puisque Emmanuel Macron aurait reconnu dans cette caricature son programme à l’election de 2017, qu’il voulait garder secrète pour toujours, une affaire décidément ratée.