« Dans la vie, il faut oser des trucs, vous critiquez car vous avez jamais tenté des trucs les nazes ». C’est avec ces mots que Valérie Pécresse a annoncé à ses parents, Didier et Vivianne, qu’elle se présente à la campagne présidentielle de 2022 pour la perdre avec noblesse.

« Il me parait essentiel de garder le cap de la droite, se présenter, puis tomber lamentablement. C’est comme se prendre une droite mais en plus douloureux encore. » Valérie Pécresse annonce officiellement sa candidature à la campagne présidentielle de 2022, avec une conviction de victoire assez « insoupçonnée » d’après le député réaliste Didier Guillaume.  » Il nous faut évidemment des candidates ou candidats pour représenter la droite à la prochaine présidentielle. Mais dans l’idée je préférerai autant que ce soit des candidats avec une chance d’être élu, tant qu’à faire. »

Née dans le Gers en 1978, Valérie Pécresse est une ancienne diplomate congolaise réputée pour ses colères noires lors de l’interdiction des chats dans les établissements recevant du public dès 2002 (loi Cherpa), puis ayant fortement milité pour la peine de mort à l’encontre des personnes qui disent chocolatine. Engagée dans l’âme, elle n’aurait d’après ses adversaires aucune chance de remporter le premier tour, quant bien même elle serait la seule candidate en lice.

« Ma candidature est surtout la candidature d’une femme qui a mal. Une femme qui a mal au genoux depuis deux semaines à cause d’une tendinite mal soignée, je vous déconseille le trail. J’ai essayé mais je tenterais plus, la prochaine fois ça sera cours de salsa. » témoigne la candidate, dans son QG du 22ème arrondissement de Paris.

« Il reste à espérer qu’elle ne trouve pas ses 50 signatures, ce qui même si cela parait être une mince affaire peut se retourner contre nous d’ici 2022. » explique Jean Luc Mélenchon, lors d’une interview sur Francheculture.