C’est une nouvelle affaire inouïe dans son genre qui commence dans la banlieue Parisienne, tout près de Nanterre, où se trouvent les ateliers de l’entreprise Vinci. Récemment ayant reconnu, après une enquête interne, avoir déversé des résidus de béton dans la Seine pendant une période allant jusqu’à 2 ans avant la date d’aujourd’hui, l’entreprise s’est expliquée auprès des médias.
« On avait la flemme de faire le tri entre l’eau normale et l’eau polluée donc on a tout versé dans la Seine, de toute façon elle est crado » nous a affirmé un des proches de l’affaire, récemment témoin de l’affaire. L’eau n’était pas très très propre apparemment et avait une couleur marron, les enquêteurs ont essayé de la goûter afin de diagnostiquer la pollution, mais apparemment rien de plus qu’un léger goût de sable et un cancer de l’estomac sont à prévoir.
« La Seine, de toute façon, faut pas la boire et les poissons sont déjà morts, alors foutu pour foutu » nous a affirmé un des ouvriers travaillant sur cette fabrique de ciment, qui nous a même confié hors microphones qu’il leur était même arrivé d’uriner pendant leur temps de pause directement dans la Seine. « Bah ouais on a fait pipi par là-bas, vers le buisson, mais c’est clair qu’il faut pas aller manger par terre, c’est crade mec », il a continué en nous faisant comprendre que c’était une pratique courante dans le milieu et nous a même invité à nous « faire plaisir vers le buisson » si une envie d’uriner nous prenait.
Ce sont près de 200 litres de pipi qui se sont ainsi déversés dans la Seine pendant près de 2 ans déjà, sur ce site de Nanterre, projet de nouveau RER Eole. « Du jamais vu dans la région » a réagi le directeur du centre régional de préservation des animaux de l’eau, Didier Pérot. « Il va falloir plus de 4 ans au moins pour que les poissons et les riverains se remettent de ce choc, le pire c’est pas tant le pipi, c’est la quantité de bistouquettes qui ont été vues par les poissons qui en sont décédés. » La cause animale est chère à cette association qui lutte pour les droits fondamentaux de nos confrères aquatiques.
Les élus locaux et les autorités se sont exprimées dans la matinée, mais c’est Nathalie Pécresse qui a haussé la voix contre le géant du BTP, en espérant que ce soit assez pour faire réagir les responsables.
On croirait rêver, pourquoi pas fumer sur le chantier de Notre-Dame aussi ?
Nathalie Pecresse
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