Surchargés, partout les hôpitaux français arrivent à leur 100 voire 200% de capacité en terme de lits, à Poirier sur Chatel dans l’Aisne cet sont jusqu’à 7000% de surcharge qui sont ressentis par le personnel hospitalier. Les corps gisent par millier dans les couloirs, les patients ne sont plus traités et bien souvent les médecins et chirurgiens se font mordre dans les couloirs par des patients qu’ils croyaient morts.

« Nous sommes complètement débordés face à cette crise, le coronavirus transforme les gens en zombies, et ici dans l’Ainse nous n’avons même pas de machette pour les tuer ou les éloigner de nous. C’est tout bonnement scandaleux de devoir ici se battre contre des zombies avec des masques et du gel hydroalcoolique alors que les patients nous mordent souvent aux mollets dans les couloirs. » explique une médecin, désemparée.

Nous luttons comme nous pouvons, mais, enterrés, ils ne nous surchargeront pas.

Une infirmière chargée d’enfouissement

Dans l’hôpital de Poirier sur Chatel dans l’Aisne, on enterre les patients vivants depuis 2 semaines par manque de moyens pour lutter contre l’épidémie. « Désormais, dès qu’on a un doute sur un patient, si on ne sait pas s’il a le coronavirus ou pas on préfère l’enterrer vivant, c’est cruel mais d’un certain côté c’est plus prudent pour nous et ça évite de surcharger le service des opérations de chirurgie esthétique qui ont actuellement beaucoup de travail sur une certains Isabelle B. » nous a expliqué le personnel, à bout.

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