Dans cette journée sous une tension extraordinaire à Paris, en cette traditionnelle fête internationale du travail, les dérives ont été particulièrement remarquées des deux côtés. Tant du côté des manifestants que du côté des boucliers, des heurts ainsi que des doigts d’honneur ont été constatés, comme habituellement en cette journée de manifestation intense. Les violences habituelles des CRS n’ont choqué personne, comme témoignaient certains manifestants : « Je suis venu car j’ai pas de quoi me faire financer mes frais oculaires, donc j’espère qu’une LBD me touchera au bon endroit, déjà l’année dernière un CRS avait avec brio remit en place ma hanche à coup de matraque. »

La coutume est respectée également du côté des CRS, qui ont témoigné d’une journée « très fair-play du côté des manifestants, qui ont bien joué en première mi-temps, mais dont la desorganisation nous a permit de gagner le match et ainsi de nous qualifier pour la coupe de France de MMA et proctologie en extérieur. » Interrogé par nos journalistes, nombreux sont les CRS qui ont dit avoir passé une très bonne journée, bien que parfois les gilets jaunes et manifestants ne voulaient pas jouer avec les CRS, une forme de harcèlement et d’isolement subie par certains comme un coup de fouet. « Je les ai vus prendre le ballon et plus jamais ils n’ont voulu jouer avec nous, donc j’ai pleuré et après avoir expliqué au surveillant Benalla ce qu’il se passait, j’ai changé. »

C’est à ce moment là que j’ai commencé à insulter la maman du gros

Un CRS

Les insultes ont ensuite fusé, tant du côté manifestant que du côté CRS, mais ce qui a fait déborder l’eau du vase ça a été « les insultes sur les mamans » a expliqué un manifestant, en pleurs. « Il m’a dit plein de fois des blagues de -ta maman est tellement grosse- ou encore que ma maman avait plein de copains différents qui ont financé mes études ! C’est trop, je paye pas mes impôts pour qu’on me répète ce que je sais déjà, en plus le CRS me connaissait même pas. Qu’on joue ok, qu’on s’embrouille ok mais il y a le respect du manifestant et surtout du fils que je suis. »

L’IGPN a été immédiatement saisie ce matin par le procureur de la république et une sentence disciplinaire a été lancée contre les contrevenants des forces de l’ordre. Des sources proches du dossier parlent de « recopier le code pénal 5 fois ou encore aller au coin vers le grand marronnier là-bas. C’est des grands enfants mais ils sont doués de sensibilité, il faut y aller en douceur. » En espérant que la prochaine fois les grand-mères ne soient pas touchées.

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