Non pas deux, ni trois, mais bien quatre pénis. C’est ce dont se serait vanté le président de la République Emmanuel Macron, au matin de ce vendredi 3 juillet, en petit comité. Si l’anecdote a pu amuser ou déconcerter ses collègues, elle n’est malheureusement pas tombée dans l’oreille d’un sourd. Ou du moins, d’un malentendant.
En effet, un journaliste de l’AFP présent à ce moment-là, percevant les chuchotements, pensait avoir déniché le scoop et découvert en avant-première le nom du Premier ministre. Pris de court, le service communication de l’Elysée reprend alors le nom indiqué dans la dépêche AFP : un certain Jean Castex.
« C’est évidemment une grossière erreur », nous indique Charles Lebondon, rédacteur en chef du service politique de l’AFP. « Nous n’avons jamais entendu parler d’un Jean Castex. »
« Personne d’aussi inconnu ne pourrait occuper une aussi haute fonction au gouvernement ».
Comprenant son erreur, le rédacteur de l’AFP tente de déchiffrer ce qu’Emmanuel Macron a bien pu dire à ce moment-là. « J’encaisse taxes, peut-être ? Ça sonnait un peu bizarre, » nous confie-t-il. C’est finalement son confrère Christophe Barbier qui trouvera la solution. « J’ai quatre sexes, tout simplement ! Comment un homme aussi fort, intelligent, inspirant crainte et le respect, pourrait-il se contenter d’un seul pénis ? » Satisfait de la résolution de cette enquête, le célèbre éditorialiste exécute alors un petit poirier emprunt de grâce. Reste à savoir qui est vraiment le nouveau Premier ministre.
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