On lui aura donc enfin trouvé une utilité. Le Ministère de la Transition écologique et solidaire a annoncé ce matin par communiqué qu’Alain Finkielkraut était parfaitement adapté à la réutilisation en compost. « Tout citoyen croisant la route de ce déchet est invité à le disposer dans un espace dédié au recyclage, ou à le confier à l’attention des services municipaux », précise le communiqué.

« Bien sûr, même avant ses propos sur le viol, nous savions que M. Finkielkraut était un déchet, mais nous avons préféré appliquer le principe de précaution avant de conseiller de le jeter n’importe où », nous explique Mme la Ministre Elisabeth Borne. De fait, des substances potentiellement toxiques sont présentes dans le corps d’Alain Finkielkraut, composé à 78% d’antidépresseurs et à 22% de viagra.

Pendant plusieurs mois, un collectif d’experts et de scientifiques a donc testé le processus sur de nombreuses matières organiques dépourvues a priori de tout intérêt pour le développement durable, tels les vers solitaires, les excréments de mouche ou encore Robert Ménard.

« Ces examens ont confirmé nos hypothèses », se félicite la ministre. « Mais ils nous ont aussi été profitables pour découvrir que d’autres types de résidus nuisaient trop profondément à leur écosystème ». Les phases de tests initiées par le comité ministériel ont en effet révélé une grande dangerosité de certains organismes, au même titre que les déchets radioactifs ou les discours d’Éric Zemmour.

Ces résultats très positifs sont aussi l’occasion de rappeler certains principes de précautions très simples aux citoyens soucieux de l’environnement, comme « séparer les batteries lithium des appareils électroménagers, séparer l’homme de l’artiste, ou encore séparer l’appareil génital de Roman Polanski, de Roman Polanski. Avec un sécateur. »

En tout cas, pour conclure sur Finkielkraut, les écologistes sont prévenus : on peut le jeter dans le canal.