Denis, 42 ans, est atteint d’une paralysie partielle de son corps qui l’empêchent de se déplacer sans son fauteuil roulant. Un handicap majeur pour un grand fan de football, un passionné qui a un grand coeur derrière des pneus 26 pouces. Portrait.
Une histoire insolite qui se déroule depuis plus de 25 ans à Angers, Denis, vit son handicap de la plus belle des manières « Ca roule pour moi comme je dis souvent », grâce à l’accueil généreux que font les supporters à Denis chaque vendredi de match à Angers au stade Michel Blanc.
« J’ai réussi à trouver ma place, dans la société comme sur le parking », explique t’il, le quotidien d’une personne atteinte de handicap moteur et fan de footbal est semé d’embuches il faut bien le dire, « on nous met souvent des bâtons dans les roues ».
Son père était lui aussi dan de la discipline sportive, allant régulièrement aux matchs et jouant pour sa part en division régionale, « un modèle pour moi, un homme bon et qui a donné un but à ma vie par la passion du football ». Très populaire auprès des autres spectateurs, tous l’attendent au début du match « On sait qu’il vient à chaque fois, il est un peu notre modèle en terme de passion footbalistique » raconte Thierry, un habitué. « Il vient depuis 25 ans à chaque match sauf quand sa batterie n’est pas assez chargée ».
Mais, la vie d’une personne handicapée parmi les personnes valides n’est pas toujours facile, entre discriminations, moqueries et regards de travers. «
Le pire, c’est quand ils chantent qui ne saute pas n’est pas français, à chaque fois je pleure, c’est irrémédiable et instantané » raconte Denis, plus que touché. Mais, ça doit être le prix à payer pour avoir une vie et une passion à peu près normale.
J’espère rejoindre le groupe handisport bientôt, personne ne sautera pourtant on sera tous Français et fiers de l’être.
Denis
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