Alors que la France termine doucement son deuxième confinement qui, si les pronostics de Winamax sont bons, devrait se terminer le 15 décembre prochain, certains n’ont pas eu la chance de profiter de la sérénité d’un séjour forcé chez soi. Sage femmes, infirmières, boulangers, maçons, tant de personnes ont continué à se battre ou à pétrir pour maintenir la France d’Emmanuel Macron sur pied, contre les black-blocks ou encore les extremistes de gauche consommant un pain sans gluten, mettant ainsi en danger la profession de boulange tout entier. Certains, au contraire, sont restés chez eux, non pas à cause du confinement qui perdure, mais car c’est leur mode de vie principal, comme les chats.
Chômeur depuis qu’il a souhaité se lancer dans l’écrire de son script de spectacle sur la vie de Johnny en comédie musicale, Nicolas entame sa 2ème année d’écriture sur un projet auquel il avoue consacrer beaucoup de temps mais pas énormément avancer. « Je suis un productif mais sur le long terme, il me faut du temps et de l’énergie pour transformer les céréales de mon petit déjeuner en script de théatre sur la vie d’un homme brisé comme Johnny, aujourd’hui par exemple je vais écrire les didascalies. » a expliqué le jeune homme.
Le confinement, quel confinement ?
Visiblement déconnecté du monde, le confinement est une notion qui le dépasse totalement. Confiné depuis 2 ans, il vient d’apprendre que Johnny est décédé et que le coronavirus fait rage en Chine de l’est et a tué quelques chauves souris. « J’ai peur du monde dehors, apprendre de telles nouvelles me donne envie de travailler suffisamment pour me réouvrir des droits au chômage et continuer la dynamique actuelle. Je crois que le monde actuel n’est pas prêt de voir mon retour pour un sacré bout de temps. » Effrayé à l’idée de rencontrer des producteurs pour sa pièce de théatre, le confinement est l’excuse idéale pour lui pour continuer à échanger avec les gens par email, sans les voir en vrai, sans les voir, sans qu’ils existent si prêts de lui. En voilà un en tout cas que le coronavirus n’aura pas, et le fisc non plus.
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