La traque aux réseaux, aux trafics et aux personnes radicalisées va bon train sur les réseaux sociaux ainsi que sur le dark web. Formés sur le tas aux rouages si spéciaux d’internet, plus de 500 policiers enquêtent depuis juin dernier sur de nombreux réseaux de dealers ainsi que de recels en banlieue parisienne.
« Il faut bien comprendre que nous sommes des unités d’élite, nous ne sommes pas des branquignols ou des incapables formés à la va-vite, loin de là. » a expliqué aux micros de franche bleue Paris le commissaire Gildas Huin Huin, spécialiste autoproclamé de l’internet.
Chaque jour, ils découvrent ainsi de nouvelles techniques afin de contourner les contrôles de police, et ainsi continuer leurs affaires juteuses loin du regard de l’Etat.
« La semaine dernière, en enquêtant sur une banale affaire de triple viol avec préméditation sur mineure de la part du père, du cousin ainsi que de monsieur Darmanin, nous sommes tombés nez-à-nez sur un cas plus discret et complexe que nous croyions au départ. Certaines personnes tentaient de dealer sur le territoire même où dealait déjà la BAC d’Aulnay-Sous-Bois, qui possède l’exclusivité sur le territoires. « expliquait l’adjoint au commissaire, dont les affaires sont légèrement troublées par cet incident.
Contactés ensuite par la police, il a été conclu que c’était en réalité le comissariat du 20ème arrondissement qui avait de la marchandise à revendre et qui a exceptionnellement agrandi son territoire de chalandise pour écouler ses stocks.
« Tant que ça reste dans la famille, ça ne pose pas de problème, mais si les bougnoules nous piquent encore notre travail on va pas être très très contents ça je vous l’assure. » a expliqué le commissaire, confiant mais néanmoins corrompu.
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