Séisme dans le monde du cyclisme. Cet univers se pensait pourtant débarrassé des affaires après les années Armstrong et consort. Pourtant, le mal si redouté des amoureux du biclou a encore frappé.
C’est lors d’une banale interview de retour au pays célébrant son succès dans la grande boucle, la « plus grande course du monde » selon ses dires, que le jeune vainqueur Egan Bernal a dérapé.
Semblant très à l’aise à l’évocation de sa préparation dans l’équipe INEOS, sponsor de l’équipe et groupe spécialisé dans les produits pharmaceutiques, il a répondu de but en blanc, sans détour, à la question de la journaliste.
– Egan, quel est le secret de votre réussite ?
– Le travail, toujours le travail, et une petite injection de concentré de quinoa préparé par ma grand-mère.
Propos rapportés
Stupeur dans le studio, alors que l’interview est diffusée en direct dans toute l’Amérique du Sud. Le quinoa étant considéré comme un anabolisant de première classe après des études réalisées sur des néo-culturistes-végan d’une salle de sport éco-responsable du 11ème arrondissement.
Mais très vite, le champion détend l’atmosphère en sortant un sachet de poudre blanche de sa poche.
Mais vous savez, l’important dans ce genre de course longue, c’est de savoir se détendre, décrocher. Moi mon péché mignon, c’est la grosse coke et les putes. Et tenez j’en ai ramené pour tout le monde !
Egan Bernal
Soulagement général dans l’assistance, lors qu’arrive une bonne douzaine d’hôtesses portant des plateau vigoureusement enfarinés. L’hilarité prend le dessus et la culture populaire indigène a encore une fois triomphé.
Un beau moment de télé ! Désolé de devoir rendre l’antenne, mais j’ai 2 bonnes poutrasses de 0.9 à me carrer dans le pif, c’est de la bonne, locale, au bon goût de kérozène !
Cecilia Lopez de Abril
L’UCI appréciera l’authenticité de ce champion, qui a de belles années devant lui.
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