La droite s’insurge contre la mise en place de repas sans racisme 

Viande, pas viande, tofu ou pas pour nos enfants ? Les débats font rage au sein de l’assemblée nationale depuis désormais 4 jours. Plus de 12 parlementaires sont présents sur place « un taux de remplissage exceptionnel de l’hémicycle pour un débat pour le moins houleux » a témoigné un passant devant l’assemblée nationale, promenant apparemment son berger australien ressemblant étrangement à un border collie.

A la surprise générale, le débat qui devait traiter de la mise en place de repas sans viande a été remplacé à la demande de la droite par un débat sur la disparition du racisme dans les cantines scolaires de nos écoles républicaines. « Quel affront, je suis allé dans une cantine et personne n’imitait un accent africain ou ne plaçait ses doigts sur ses yeux afin d’imiter une personne d’origine asiatique. J’ai trouvé ça profondément triste, un renoncement de nos valeurs républicaines pour ainsi dire. » a expliqué Michel Nabillar du parti Rassemblement identitaire radical.

La nouvelle proposition émise par le RIR a pour objectif de formaliser la possibilité de mettre en place du racisme au sein de nos cantines, que ce soit à Paris ou en province. « Il en va de notre culture nationale, il faut manger du cassoulet et rigoler de ce qui est rigolo, c’est tellement logique qu’il est étrange de le préciser. » Cette proposition n’est pas du goût des élus écologistes de la ville de Paris, pour qui le racisme « n’est pas la priorité absolue, hormis bien évidemment l’islamophobie. »

Les chiffres de l’INSEE sont pourtant formels, plus de 40% des étudiants ne tiennent des propos racistes qu’occasionnellement lors de leurs repas en cantine, alors que 77% des étudiants disent « moins apprécier le racisme qu’ils apprécient l’andouillette« . Des statistiques qui auraient tendance à montrer que les jeunes élèves ont perdu le goût du racisme à la française comme le pratiquaient nos aïeux, « décadence » jugent les députés RIR, qui proposent de faire entrer le racisme durant les repas au patrimoine mondial immatériel de l’UNESCO.