Dans une récente enquête gastronomique menée par l’Institut de Culinologie Absurde du Québec, les résultats sont tombés, confirmant ce que beaucoup craignaient secrètement : le plat préféré des Québécois est, une fois de plus, Poutine. Non, pas le président russe au regard d’acier, mais bien le délice gras et réconfortant qui ravit les papilles autant qu’il effraie les cardiologues.
Dans une victoire écrasante, la Poutine a devancé tous ses concurrents culinaires, laissant loin derrière les croissants au sirop d’érable et même la classique poutine québécoise, qui semble avoir perdu de sa superbe face à l’original russe.
Interrogé sur cette tendance, un représentant de l’Institut a déclaré : « C’est une élection sans surprise. La Poutine a toujours été le plat réconfortant par excellence pour les Québécois. Avec ses frites croustillantes, son fromage fondant et sa sauce riche en calories, elle incarne à elle seule le bonheur gastronomique. »
Certains experts alimentaires ont même spéculé que cette préférence pour la Poutine pourrait être liée à un phénomène psychologique de transfert, où les Québécois projettent leurs désirs de puissance et de domination sur ce plat, symbolisant ainsi une forme de revanche symbolique sur la scène politique internationale.
Face à ces résultats, certains politiciens locaux se sont empressés de réagir. « Nous devons nous demander sérieusement si notre identité culinaire ne risque pas d’être colonisée par des influences étrangères », a déclaré un député souverainiste, visiblement préoccupé par cette suprématie de la Poutine.
Cependant, tous ne voient pas cette victoire d’un mauvais œil. Pour certains, c’est une opportunité de renforcer les liens avec la Russie. « Si la Poutine est notre plat préféré, pourquoi ne pas en profiter pour développer des échanges culturels et gastronomiques avec nos amis russes ? » a suggéré un chef de cuisine renommé.
En attendant, les restaurants de poutine à travers la province se frottent les mains, préparant leurs cuisines pour accueillir un afflux de clients désireux de déguster le plat vedette, tandis que Vladimir Poutine, quelque part dans son Kremlin, savoure peut-être lui aussi cette victoire culinaire inattendue. Après tout, en politique comme en cuisine, rien ne vaut une réélection triomphante.
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