Donner son avis sur tout, et surtout sur n’importe quoi, c’est ces derniers temps la passion de 98% des français, notamment les chroniqueurs et éditorialistes des chaînes à forte audience. Il faut parler des sujets tendance, il faut toujours avoir un avis sur chaque mode et faire débat. S’il y a bien une personne qui sait tirer son épingle du jeu à tous les coups même dans les jeux sans épingles, c’est bien Christophe Barbier.
Economiste, infectiologue, spécialiste de l’islam et de la xénophobie en zone de banlieue, grand admirateur de la société d’étude de la burka et de l’écharpe rouge en Corse. Son avis est l’objet le plus convoité de tout le paf, les chaînes s’arrachant ses mots tels ceux d’un messie bienfaiteur, ayant parcouru les chemins de Tigre et Euphrate pour venir ouvrir des mères dans nos maisons.
« Oh dieu Barbilliculteur venez donc ici prêcher votre parole sainte dans nos cases dépourvues de toute technologie, venez nous parler de votre voix guidante et apporter l’espoir du destin que nous, pauvres pêcheurs sans poissons, attendons depuis la mort de Carlos. » entend-on bien trop souvent de la part d’auditeurs ou de téléspectateurs de BFMTV. Puisque sa voix est sainte. Ecoutez la donc.
Voici mon avis inutile sur le coronavirus : c’est la faute de pauvres qui chient trop et achètent des quantités invraisemblables de papier-toilette.
Leave a Comment