C’est la fin d’une vie entière de labeur en tant que pollinisateur pour Eric, papillon dans le sud de la France depuis près de 2 jours. Tantôt mangeur de feuilles dans ses premières heures, puis voltigeur de l’ordre des papillons du cercle et finalement pollinisateur une majeur partie de sa vie (12 heures), Eric a pu aujourd’hui s’offrir une retraite bien méritée de 7 heures qu’il entame désormais.

Evidemment que je ne suis plus tout jeune, mais je pense qu’après 2 jours de labeur intense en multi-poste, on a le droit de se reposer pendant un moment non ? Mes collègues les arachnides soulignent souvent ma fainéantise du haut de leur vie de quelques années.

Eric

« Je ne pense pas que ma vie ait moins de valeur que celle d’un autre, mais juste que chaque instant de ma vie est plus intense, plus savoureux. Comme notamment se faire écraser sur le pare-brise d’un gros Toyota, des souvenirs intenses » a explique le papillon aux micros de franche bleu fleur azur.

Avec en moyenne une pension de papillon s’élève à 78 étamines et 583 grains de pollen en moyenne, un chiffre dénoncé par le syndicat majoritaire comme étant « trop faible pour vivre dignement ses 7 heures de retraite, notamment si on veut faire encore quelques voltiges de sa vie ou se régaler en, allant consommer du nectar dans le champ d’à côté. »

Le délégué local du conseil des retraites a expliqué « réfléchir à passer à 700 grains de pollen, mais avec cependant un âge pavot abaissé à 1 jour et demi pour la retraite des papillons et drosophiles. « 

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