Malgré les primes gouvernementales à la casse, le recyclage des particules fines ainsi que la taxation des cendriers afin de soutenir les industries vertes, de nombreuses personnes choisissent tout de même de continuer à se débarrasser de leurs voiture de façon moins légales.
C’est le cas de Patrick, 56 ans, retraité d’un élevage d’olives dans le sud de Bastia qui est soupçonné d’avoir tenté de rendre sa voiture moins attractive pour provoquer un plastiquage en changeant sa plaque d’immatriculation 2B en 75. « Parfois quand on arrive dans une précarité totale comme ici sur l’île de Beauté, il faut trouver des combines pour se débarrasser de la féraille. On fait comme on peut. Cette fois ci c’est une vieille multiplia, perso même à la casse ils m’ont dit qu’ils avaient peur de casser la presse avec un engin pareil. J’ai cherché et trouvé l’ultime solution, conseillée par mon ami Georgio. » nous a expliqué l’homme, sous l’emprise de stupéfiants tels que le Ricard.
Retrouvé explosé sur le bord de la route, le véhicule avait néanmoins toujours l’autocollant intact, qui a été retrouvé par la police criminelle commanditée sur les lieux par la mafia locale. « C’est un acte barbare, indigne de notre belle Corse et qui mérite une sanction sans précédent »
Le tribunal de grande instance de Bastia a condamné l’homme ayant fraudé son origine corse sur son véhicule en y apposant un autocollant à brûler deux de ses oliviers en chantant l’hymne du PSG « Marseille on t’encule. » une sanction qui provoque un tollé dans la région. « Il faut savoir où s’arrêter, il y a une limite au tolérable. » a expliqué le maire de Bastia, Fabrice Dubide.
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