Les négociations entre syndicats du personnel et syndicats de l’exploitation humaine ne sont jamais chose aisée. Il faut se retrouver dans un même lieu, choisir le moment et l’endroit, que chacun soit disponible et arrive à avoir un métro à temps. Ensuite il faut retrouver le code de l’interphone, puis l’étage et la salle. Les raisons d’égarement sont multiples et compréhensibles, autant que les raisons de flemme avant d’aller en soirée.
Récemment réunis au Flunch de la porte de Montreuil à Paris, la dernière réunion préliminaire à une potentielle écoute mutuelle pour planification d’un échange bilatéral n’a pas été une franche réussite. Ils ont néanmoins réussis à convenir d’un accord commun sur la quantité de frites à prévoir la prochaine fois si tous les syndicats qui doivent venir viennent.
« Nous souhaitons un accord, mais on ne sait pas encore si il s’agira d’un accord majeur, les chansons de nos jours usent trop de cette facilité »
Envoyé sur place, un reporter Francheinfo a pu tout de même déceler des mécontentements de la part des syndicats du personnel. La raison serait l’impossibilité de brûler des pneus à l’intérieur du Flunch, ce qui met à plat toute la stratégie des syndicats qui ont demandé un report de l’assemblée.
Interrogés par la presse, le Medef a déclaré que la problématique reste la même : l’âge de décès des français.
« Tant que les français s’obstineront à mourir si jeunes, nous ne pourrons pas faire d’avancées de notre côté. 65 ans, c’est l’âge à laquelle certains sortent de leur 3ème master à peine, il faut comprendre que pour les entreprises c’est bloquant d’embaucher des jeunes adolescents avec à peine 60 années d’expérience. » a témoigné Michel Pastougrin, co directeur du programme âge au Medef.
De leur côté, les syndicats n’ont pas montré de signe de compromis. Pire même, certains membre du syndicat du personnel CGF ont témoigné de leur mécontentement en mourant jeunes sur leur lieu de travail. « des méthodes inadmissibles » pour le MEDEF qui rappelle que le suicide est interdit durant le temps de travail.
Affaire à suivre.
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