Dans la lutte contre le réchauffement climatique, il y a ceux qui parlent et ceux qui agissent. Le président de la république, se voulant décidément à contre-courant, a décidé de positionner son postérieur entre deux chaises. « Je tiendrai 4 discours supplémentaires par mois concernant le réchauffement climatique, mais aussi contre les violences faites aux femmes. Il y a un ras le bol général contre l’inaction, il faut monter sur le train en marche avant qu’il ne soit encastré dans un autre. » a expliqué le président, dans un discours innovant et spontané à la presse.
Le but d’une telle mesure choc est d’enfin donner un vrai contre-pied à l’émission de CO2 dans l’atmosphère, notamment par les industriels Français. « Ces mêmes industriels sont nos alliés contre le réchauffement climatique, avec qui nous devons collaborer pour les convaincre de faire moins de bobos à la Terre. » L’objectif clair, présenté par le président durant le conseil des ministres, est à terme d’arriver à 10 discours contre le changement climatique par mois, voire ensuite d’instaurer des quotas de discours sur des sujets populaires comme :
- réchauffement climatique
- vélo
- violences faites aux femmes
- addictions aux drogues
- Sida
- Cyril Hanouna
- le nouveau Dacia Sandero
- la pédophilie
- les chats
Cette mesure s’inscrit dans une démarche européenne de mise en place d’un plan d’action stratégique de mutualisation à volonté optimiste de collaboration entre pollueurs et écologistes de faire coïncider leurs intérêts. « Nous sommes dans une démarche active de modification de nos méthodes de travail, si ces modifications n’exigent pas que nous changions nos modes de production et de vente, bien évidemment. » ont expliqué les dirigeants des industries polluantes de France. Un discours ambitieux salué par l’exécutif dans un autre discours.
Il convient tout de même de noter que la France est encore une fois à la traine par rapport à ses confrères nordiques. La Suède vient d’annoncer porter ses objectifs, tous ministres confondus, à 543 discours par mois, et 45 sittings devant l’assemblée nationale. « C’est trop ambitieux, le climat doit se changer petit à petit dans les mentalités, pas par des actes ! » a commenté le ministre de l’écologie Pierrick Héaulienne.
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