Loin des yeux, près du coeur disait le poète (nous dit Michel de la rédaction, celui qui s’occupe des proverbes), apparemment il en est de même pour les déchets nucléaires. Ils sont un peu à leur façon comme ces ex qu’on a enfoui dans les tréfonds de notre inconscient, dans l’espoir de les ressortir à notre analyste. Ce qu’on déconseille de faire avec les déchets nucléaires du fait de leur radioactivité.

Une étude danoise menée par un studio de couture du 12ème arrondissement de Copenhagen (surnommée plus sobrement la Dunkerque du Nord) a dernièrement fait un rapprochement entre le eye-contact et la radioactivité des matières, notamment celle des éclairs à la vanille (vanilje eclairs). Dans sa thèse, Miriam Olafson établit avec cohérence et rigueur le lien décroissant entre la matière radioactive et le regard du sujet, suggérant que la radioactivité décroit au fur et à mesure qu’on éloigne la matière des yeux de l’homme.

Hypothèse testée immédiatement en lien avec la plus grande patisserie de Copenhagen, qui ont produit plus de 7 millions d’éclairs à la vanille qui ont ensuite été délicatement saupoudrés de sucre vanillé onctueusement imbibé de plutonium recueilli à la centrale nucléaire jouxtant la patisserie. Ces éclairs à la vanille ont ensuite été testés grâce à un compteur Geiger, puis préalablement goûtés afin de savoir s’ils répondaient aux standards de la profession de pâtissier, le tout avant d’être éloignés des yeux du cobaye (déjà chauve donc personne sans danger conséquences de la radioactivité). Les résultats étaient tout simplement estomaquants, comme témoigne le frère du pâtissier.

J’ai aucune idée de ce dont vous parlez, je ne suis que le frère du pâtissier, merci de sortir de chez moi.

Le frère du pâtissier.

« Je n’ai rien vu, aucune idée de ce dont vous parlez et d’ailleurs je ne parle plus à mon frère depuis qu’il m’a offert un éclair à la vanille il y a quelques temps. Depuis je suis chauve, oui comme votre cobaye exactement. Pourquoi, quel rapport ? » a expliqué l’intéressé. Le cobaye, pour sa part, a réagi très fortement à l’expérience, expliquant qu’il a ressenti une forte sensation de diarrhée pendant l’expérience tout comme des grattements dans le nez (ndlr il avait des longs poils de nez).

Il avait juste la chiasse.

Miriam Olafson

En effet, d’après la chercheuse ayant effectué l’expérience, celle-ci s’est montrée concluante : lorsque l’éclair à la vanille a été éloigné du cobaye, plus aucune radioactivité n’a été détectée autour de celui-ci.

Une vraie réussite qui encourage à continuer l’enfouissement massif des déchets, une aubaine pour l’entreprise Radiodig, société dirigée par Olaf Olafson, frère de Miriam. « Une coïncidence, tout au plus un hasard, dans le pire des cas un arrangement mais en aucun cas ce n’est grave.« 

De quoi ne pas enterrer la hache de guerre de ci tôt.

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