Confinement, précarité étudiante, soirée étudiantes, soirées zoom, teufs, keufs, diplôme à 15 000 euros l’année. Tant de choses rendent la vie étudiante complexe, surtout en 2021. C’est l’expérience qu’a vécu Sarah, jeune étudiante en médecine à Angers, qui, a force de courir à sa perte, s’est trouvée une passion pour le marathon.
« Quitte à courir à ma perte, autant que ce soit à bon escient non ? J’ai couru, couru derrière le temps, derrière l’argent, derrière les amis et à force je me suis rendue que la seule chose que je bien sais faire c’est courir. Alors, j’ai couru. Aussi vite que j’ai pu. Loin de la pandémie, loin du futur et loin de mes jobs que je n’aurai plus. » nous a raconté la jeune étudiante, dont nous avons estimé que les larmes seraient des larmes de colère.
Depuis cette date, elle a couru le temps qu’elle pouvait, coupée par le confinement et la météo pas toujours des plus clémentes. Elle a remporté le premier marathon organisé sur zoom de l’histoire avec le COVID, une course qu’elle n’avais pas gagné d’avance car dans un premier temps elle n’a tout bonnement pas réussi à se connecter en premier lieu.
En France, sûrement à cause de la situation sanitaire actuelle, de nombreux étudiants se lancent comme Sarah dans la course, pour fuir, comme Hébert qui a fui pour aller à Trouville avec sa famille. « Ah non rien à voir j’ai pas fui j’ai juste suivi la famille qui a un cottage sympathique en bord de mer, d’ailleurs je suis même pas étudiant je suis consultant junior pourquoi vous m’interrogez d’ailleurs, oui comment ça ? Evidemment que je fais des courses. »
« Pourtant, ça parait évident, on appelle ça des cours ! » nous a expliqué, étonnée, l’étudiante de 22 ans. Cours oui, mais ne pars pas trop loin car ton prêt étudiant est toujours là Sarah.
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