S’engager pour le féminisme est une tâche difficile, car il faut déjà sortir de chez soi, trouver un lieu approprié et s’équiper en conséquence : tuba, bouclier, trébuchet. Didier, peut-être futur féministe, a eu samedi dernier la brillante idée de se demander s’il pourrait peut-être devenir féministe pour mieux s’intégrer dans la sphère féminine. Cependant, le problème est que Didier n’a absolument pas envie de céder sur la question du droit des femmes, ainsi que celui des libertés individuelles des femmes.

« Je comprends bien que les femmes ont des droits et peuvent vouloir leur liberté, la possibilité de voter ou encore le fait de ne pas mourir sous les coups de leur mari. Mais cependant je ne comprends pas pourquoi pour cela il faut obligatoirement leur donner des droits. Je me sens profondément féministe, évidemment, mais pas sur la question du droit des femmes. » a expliqué aux micros de RTM Didier Mercier.

De plus en plus de néo-féministes tentent, à Paris comme en Outre-France, de réinventer un féminisme qui colle plus aux valeurs défendues par les hommes : patriarcat, vaisselle, foyer. Ils expliquent que « trop souvent la notion de féminisme est liée à celle des droits des femmes », eux essaient d’inverser la tendance pour un féminisme 2.0.

Organisé à Cholet en 2021, les premières « journées d’échange autour du féminisme patriarcal » ont pour ambition d’attirer plus de 4 femmes et 400 hommes pour parler et réfléchir à la question du droit des hommes sur le droit des femmes.

« Nous devons trouver notre public, mais penser le féminisme comme quelque chose de figé dans le marbre nous semble assez surprenant, alors qu’il est possible d’inventer des façon de militer plus douces, concernant la tradition ancrée de ce qu’est une femme , sans pour autant leur donner des droits. » a expliqué Didier Mercier, confiant et enjoué à l’idée de l’année qui arrive.

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