Après plusieurs efforts d’ouvertures aux classes laborieuses, le niveau des étudiants en école de commerce a fortement baissé d’après le classement de Singapour. Face à ce péril pour la compétitivité de l’enseignement en gestion « à la française », les écoles de la banque BCE ont pris « des engagements forts, mais nécessaires ».

« Il devenait compliqué de faire cotiser 400€ au BDE à des étudiants dont les parents ne gagnent que 6000€ par mois par exemple. C’est simplement une décision de bon sens, pour éviter tout malaise potentiel. »

L’épreuve comportera un QCM sur les bonnes pratiques d’optimisation fiscale, ainsi qu’une partie redoutée de « restitution des coordonnées bancaires » du couple parental.

Du côté des professeurs de prépa, c’est la stupéfaction. Les élèves dit « favorisés », pourtant déjà stigmatisés pour leur pull sur les épaules trouvent là un nouvel obstacle à leur intégration.


« Une suite de chiffres aussi longue est IMPOSSIBLE à mémoriser ! Comment feront nos candidats dont les parents ont plusieurs comptes à Jersey ou aux îles Caïmans ? »

Agatha de Mircélias, professeure de Culture Générale au Lycée Stanislas de Paris

Même si le coefficient de cette épreuve sera symbolique (10% du total), elle sera en revanche éliminatoire en dessous d’une moyenne qui sera bientôt communiquée.

A saluer tout de même la capacité d’auto-remise en question des grandes écoles françaises. Elles ont le courage de faire des choix importants et de « remettre ‘l’église au centre du village’, sans pour autant discriminer les candidats des bonnes familles marocaines par exemple ». La diversité reste donc dans leur ADN.

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