Paris : il klaxonne 138 fois, l’embouteillage disparaît 

Insolite, coincé dans les embouteillages sur le périphérique il klaxonne 138 fois, l’embouteillage se termine.

C’est la surprise en ce matin du 20 mars 2019 pour le jeune Killian, 22 ans. Ce dernier bachelier en horticulture se trouvait coincé dans les bouchons au volant de sa Golf GTI bi turbo, du fait d’un accident survenu au kilomètre 40 entre un cycliste et un semi remorque Slovaque. Excédé, le jeune homme a actionné son avertisseur sonore et ce, à multiple reprises provoquant une « cascade d’événements miraculeux » selon le professeur Bittenzingk.

Dans le jargon scientifique, nous appelons ça avoir de la chatte.

Professeur Bittenzingk

En effet, les vibrations engendrées ont ainsi remis en place les tôles endommagées des véhicules, rassemblant même les morceaux du cycliste en un petit tas sur le bord de la route (conformément à ses dernières volontés d’écologiste aguerri qui souhaitait ainsi laisser son corps à la nature sauvage).

« J’ai vu devant mon gros camion les choses bouger de manière miraculeuse, le mecton avec son klaxon avait quelque chose d’un joueur de flûte, et les voitures étaient son serpent. Même si ce gars n’était pas le mec le plus brillant que j’ai plus croiser, j’avoue qu’il a résolu les embouteillages plus vite que je mange une boite de raviolis après avoir regardé Desperate Housewives dans mon camion. J’espère que si jamais j’ai une femme et que par bol elle n’est pas sourde et pèse moins de 178 kilos, je pourrai l’amener ici pour lui raconter l’histoire de ce bouchon miracle. » nous a partagé Guiloviav Kodex, camioneur Slovaque témoin de la scène

Ainsi, grâce à Kevin et à ses 138 coups de klaxons, la circulation a ainsi pu reprendre sans encombre. Certaines personnes sont même arrivées avant le lendemain chez eux du travail, ce qui est une chose qui arrive peu dans le milieu du travail en banlieue parisienne.

Grâce à ce conducteur, j’ai pu voir mon papa de jour pour la première fois en 5 ans, j’en suis heureux

Un enfant de père travaillant à Paris

Article d’Hannibal et Pierre Andieux